mercredi 14 mai 2008
Commission Mixte internationale et plans de gestion des niveaux d'eau
La Commission Mixte Internationale (CMI) propose des plans de gestion des niveaux d’eau à l’heure des préoccupations pour la biodiversité des zones humides. Selon Peter Bridgewater, Président du Comité conjoint de conservation de la nature du Royaume-Uni, « il faut trouver des solutions au bénéfice de l’environnement et à celui de l’équilibre économique qui font partie des plus grands défis du siècle. »
Concours de courts-métrages à Saragosse
Expo agua Saragosse 2008 et le Secrétariat International de l'Eau (SIE) organisent un concours de courts-métrages intitulé « Eau et développement durable » dans le cadre de la Tribune de l'eau de l'Exposition Internationale Saragosse 2008.
Ce concours sera parrainé par l'Exposition Internationale Saragosse 2008 et fera partie de la sélection des prochaines Rencontres Internationales « Eau et Cinéma » (RIEC) qui se tiendront dans le cadre du 5ème Forum Mondial de l'Eau, à Istanbul en mars 2009.
Ce concours sera parrainé par l'Exposition Internationale Saragosse 2008 et fera partie de la sélection des prochaines Rencontres Internationales « Eau et Cinéma » (RIEC) qui se tiendront dans le cadre du 5ème Forum Mondial de l'Eau, à Istanbul en mars 2009.
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mardi 13 mai 2008
Provisions de ressources en eau
Les provisions en ressources d’eau sont quasiment inexistantes dans une grande partie du monde. Seuls le Brésil, le Canada, la Russie sont épargnés. La crise mondiale touchera plus particulièrement l’Afrique, l’Asie Centrale et les pays les plus peuplés, la Chine et l’Inde. Les solutions pour pallier à cet état environnemental déficient seraient la formation d’un grand marché d’eau.
Espagne : transvasement de l'Ebre vers Barcelone
Le Congrès a approuvé à l’unanimité le décret-loi permettant le transvasement de l’Ebre vers Barcelone. Le gouvernement qualifie cette mesure comme étant « exceptionnelle et urgente. »
lundi 12 mai 2008
Floride : débats concernant le stockage du Lac Lanier
En Floride, le Florida Department of Environmental Protection s’oppose à la proposition du gouvernement de stocker une plus grande quantité d’eau dans le Lac Lanier, situé dans l’Etat de Géorgie, et de limiter le flux en direction de l’estuaire de l’Apalachicola Bay, car selon lui cela nuirait à l’écosystème, « aux huîtres, esturgeons et moules, espèces sous protection fédérale.»
Solutions "vertes" pour l'eau en Chine
L’Institut International de l’Eau de Stockholm met à disposition sur son site la dernière édition de magazine Water Front dont l’éditorial est consacré entre autres aux solutions « vertes » pour l’eau développées dans le nord de la Chine, à des analyses de fond sur le marketing social dans la gestion du changement climatique et de l’assainissement, etc.
dimanche 11 mai 2008
Eau : le nouveau « choucou » des cleantech ?
Depuis quelques années, le domaine des technologies propres semble obnubilé par la question des énergies renouvelables, en premier lieu le solaire. Mais dans un article titré « Water, the Next Clean Tech Darling » , Emily Crawford rapporte que certains experts estiment que le secteur de l’eau va connaitre des percées technologiques d’importance au cours des années à venir, au point de devenir le « chouchou » des investisseurs.
De fait, la prise de conscience par le grand-public des enjeux régionaux autour de l’eau, les sécheresses à répétition, et la tension que connaissent les Etats-Unis sur la question (et pas seulement à Las Vegas) ont concouru à attirer les regards. Or, avec des données démographiques évidentes (urbanisation industrialisation des PVD, croissance de la population mondiale…) et des données climatiques de plus en plus préoccupantes, tout semble réuni pour que les quatre à cinq années à venir voient l’émergence de technologies nouvelles.
Cette effervescence touche d’ailleurs aussi bien le secteur de la potabilisation que de l’assainissement. Mais la technologie star, pour le moment selon le CNRS, reste le dessalement d’eau de mer, qui prend tout son sens lorsque l'on garde à l’esprit que 40% de la population mondiale vit à moins de cent kilomètres des côtes.
C’est pourquoi les industriels du secteur tablent sur une hausse de 15% par an du marché de dessalement dans le monde, soit dans les dix ans une capacité de près de 80 millions de m3 par jour, c’est-à-dire de quoi alimenter 300 millions de personnes.
Deux techniques sont aujourd’hui disponibles : l’osmose inverse, qui repose sur le principe du filtrage : l’eau de mer est filtrée à travers des membranes qui retiennent les impuretés et le sel, et la distillation ou dessalement thermique, qui repose sur le principe de l’évaporation: l’eau est chauffée jusqu’à évaporation, la vapeur étant condensée pour obtenir de l’eau douce.
Ces deux technologies sont cependant assez gourmandes en énergie, et c’est ici que sont censées intervenir les innovations : réduire le cout énergétique du m3 produit. Un challenge peut-être plus vital que la question du moteur propre dans des pays où l’absence d’eau potable tue encore de nos jours.
De fait, la prise de conscience par le grand-public des enjeux régionaux autour de l’eau, les sécheresses à répétition, et la tension que connaissent les Etats-Unis sur la question (et pas seulement à Las Vegas) ont concouru à attirer les regards. Or, avec des données démographiques évidentes (urbanisation industrialisation des PVD, croissance de la population mondiale…) et des données climatiques de plus en plus préoccupantes, tout semble réuni pour que les quatre à cinq années à venir voient l’émergence de technologies nouvelles.
Cette effervescence touche d’ailleurs aussi bien le secteur de la potabilisation que de l’assainissement. Mais la technologie star, pour le moment selon le CNRS, reste le dessalement d’eau de mer, qui prend tout son sens lorsque l'on garde à l’esprit que 40% de la population mondiale vit à moins de cent kilomètres des côtes.
C’est pourquoi les industriels du secteur tablent sur une hausse de 15% par an du marché de dessalement dans le monde, soit dans les dix ans une capacité de près de 80 millions de m3 par jour, c’est-à-dire de quoi alimenter 300 millions de personnes.
Deux techniques sont aujourd’hui disponibles : l’osmose inverse, qui repose sur le principe du filtrage : l’eau de mer est filtrée à travers des membranes qui retiennent les impuretés et le sel, et la distillation ou dessalement thermique, qui repose sur le principe de l’évaporation: l’eau est chauffée jusqu’à évaporation, la vapeur étant condensée pour obtenir de l’eau douce.
Ces deux technologies sont cependant assez gourmandes en énergie, et c’est ici que sont censées intervenir les innovations : réduire le cout énergétique du m3 produit. Un challenge peut-être plus vital que la question du moteur propre dans des pays où l’absence d’eau potable tue encore de nos jours.
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